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Ile de la Reunion: Le Trou de Fer

17/04/2009 09:22

Ile de la Reunion: Le Trou de Fer



La Réunion est une île française du sud-ouest de l'océan Indien située dans l'archipel des Mascareignes à environ 700 kilomètres à l'est de Madagascar et à un peu plus de 200 kilomètres au sud-ouest de l'île Maurice, terre la plus proche.Soumise à un climat tropical, elle présente un relief escarpé formé il y a seulement quelques millions d'années. Aussi, malgré une érosion très marquée, elle culmine à 3 071 mètres d'altitude au sommet du piton des Neiges et abrite par ailleurs l'un des volcans les plus actifs du monde, le piton de la Fournaise. Les coulées de lave émises par ce dernier ont augmenté régulièrement la superficie totale de ce territoire battu par les lames et qui jouit sur ses quelques 2 512 kilomètres carrés actuels d'un endémisme naturel exceptionnel.
Île jeune d'un point de vue géologique, La Réunion l'est également de par son histoire humaine, n'ayant été habitée qu'à compter du milieu du XVIIe siècle, soit environ 150 ans après son apparition sur les portulans des navigateurs portugais. Jusqu'alors connue en français sous le nom de Mascareigne, elle devient sous celui de Bourbon une escale de la Compagnie française des Indes orientales puis se transforme rapidement en un comptoir stratégique de la route des Indes du fait de l'essor du commerce du café à partir des années 1710. Bientôt une véritable société de plantation, la colonie passe ensuite sous le contrôle direct du roi de France dans les années 1760 avant d'être réaffectée à la culture de la canne à sucre au terme des Guerres napoléoniennes, puis d'être définitivement rebaptisée de son nom actuel et privée du recours à l'esclavage en 1848. Il s'ensuit une crise économique rampante à laquelle un terme définitif ne sera mis qu'avec sa transformation en département français en 1946.La Réunion est depuis lors un département d'outre-mer désigné par le numéro 974, et elle bénéficie de ce fait d'un développement rapide auquel participe son statut plus récent de région ultrapériphérique de l'Union européenne. Néanmoins, et en dépit de son appartenance à la zone euro, son tissu productif reste structurellement fragile, étant toujours fortement dépendant de la France métropolitaine, comme le montre son commerce extérieur très déficitaire. On y relève un taux de chômage extrêmement élevé, résultat de la croissance encore soutenue de la population, qui est en 2008 d'environ 800 000 habitants. Les Réunionnais se concentrent sur les 200 kilomètres de côtes, où l'espace et le logement viennent à manquer.
Mais loin de n'être qu'un problème, la démographie locale est aussi une formidable richesse eu égard à la jeunesse des Réunionnais et à leurs origines variées, à la fois européennes, malgaches, est-africaines, indiennes, malaises et chinoises. La cohabitation dans un espace restreint a d'ores et déjà donné lieu à des mélanges inédits, leurs langues dialoguant via le créole réunionnais, leurs religions se rencontrant autour d'un syncrétisme original, leurs gastronomies nourrissant ensemble la cuisine réunionnaise et leurs musiques fusionnant pour donner le séga et le maloya. Ce métissage original est considéré comme un atout essentiel pour le premier secteur économique de l'île, l'industrie touristique locale, à qui elle doit son surnom d'Île intense.

Pour rompre avec le nom d'île (de) Bourbon, trop attaché à l'ancien pouvoir royal, la Convention Nationale décide, par décret du 17 mars 1793 , de renommer le territoire : « île de la Réunion ». Ce choix pourrait avoir été fait en hommage à la réunion des fédérés de Marseille et des gardes nationaux parisiens lors de la marche sur le palais des Tuileries, mais aucun document ne le justifie et le sens du mot « réunion » pourrait avoir été purement symbolique.
Avec le premier Empire, puis la Restauration, l'île change à nouveau de nom, en « île Bonaparte » puis à nouveau en « île Bourbon ». Elle ne redevient l'« île de la Réunion », cette fois définitivement, que par arrêté du gouvernement provisoire du 7 mars 1848.Conformément à la graphie originelle et aux règles orthographiques et typographiques classiques, toujours en vigueur, « la Réunion » s'écrit avec une minuscule à l'article. Cependant au cours de la fin du XXe siècle, la graphie « La Réunion » avec une majuscule s'est développée dans de nombreux écrits pour souligner l'intégration de l'article dans le nom. Cette graphie correspond aux préconisations de la Commission nationale de toponymie et figure notamment ainsi dans l'actuelle Constitution de la République française aux articles 72 et 73.


D'un point de vue géographique, La Réunion est une île de l'hémisphère austral située dans le sud-ouest de l'océan Indien par 21 degrés de latitude sud et 55 degrés de longitude est. Cette localisation la place au large de la côte sud-est du continent africain, à qui on la rattache traditionnellement en l'englobant tantôt dans l'Afrique australe, tantôt dans l'Afrique de l'Est ou plus souvent dans l'ensemble géopolitique flou appelé Sud-ouest de l'océan Indien. De fait, elle se trouve plus précisément à environ 700 kilomètres à l'est de la façade orientale de l'île de Madagascar, qui relève elle aussi de ces régions du monde.
La Réunion est l'île la plus occidentale d'un groupe d'îles que l'on appelle Mascareignes, et que l'on assimile à un archipel. Elle est située à approximativement 200 kilomètres de l'île la plus proche, qui est l'île Maurice, soit l'île principale d'un État souverain appelé République de Maurice et qui a pour possession la troisième plus grande île de ce groupe, Rodrigues, située plus à l'est.


Le climat est tropical. Températures variant de 21°C (août) à 32°C en janvier. Fortes précipitations à l’est, climat plus sec à l’ouest et au sud. Prédominance de vents d’alizés (à l'est). Cyclones en janvier-mars parfois dévastateurs, avec vents dépassant 200 km/h et précipitations diluviennes.

La Réunion est une île volcanique de l’océan Indien.
Elle est née, il y a quelque 2 millions d’années, avec l’émergence d’un massif montagneux culminant au piton des Neiges qui est, avec une altitude de 3 070,50 m, le sommet le plus élevé des Mascareignes et de l’océan Indien (mesure GPS effectuée en mai 2003 par l’Ordre des géomètres experts de La Réunion).
Ce massif forme la partie ouest de l’île, alors que l’est est constitué d’un volcan bien plus récent, à peine vieux de 500 000 ans, l’un des plus actifs de la planète : le piton de la Fournaise.
Le massif ancien, dont les volcans sont actuellement inactifs, abrite trois vastes cirques : les cirques de Salazie, Mafate et Cilaos, creusés par l’érosion. Le massif ancien est séparé du massif de la Fournaise par une trouée formée de la plaine des Palmistes et de la plaine des Cafres, voie de passage entre le nord et le sud de l’île. L’érosion a donné à ces formations volcaniques des reliefs abrupts, des a-pics vertigineux, des canyons, de multiples cascades, qui donnent à l’île une grande beauté et l’a faite surnommer « l’île à grand spectacle ».
La magnificence des paysages est accrue par la diversité des végétations qui prospèrent dans ces sites.
La partie émergée de l’île ne représente qu’un faible pourcentage (environ 3%) de la montagne sous-marine qui la forme.


L’île de La Réunion possède une faune et une flore variées, bien que localement menacée par des espèces introduites devenues invasives. Contrairement à la Guyane, on n’y trouve aucun grand mammifère sauvage (jaguar ou autres fauves par exemple). En revanche, de nombreuses espèces endémiques y sont répertoriées. Souvent menacées, comme leur habitat par la périurbanisation[8], elles font l’objet de plans de sauvegarde.
Net-Biome est un projet coordonné par la région Réunion et aidé par la Commission européenne pour mettre en réseau (à partir de 2008) les politiques publiques de recherche dans le domaine de la restauration et gestion durable de la biodiversité tropicale et subtropicale dans les 7 régions ultrapériphériques et la quasi-totalité des Pays et Territoires d’Outre-Mer de l’UE. Il s'appuiera notamment sur ;


L’île de La Réunion a la particularité de présenter une flore très variée. En effet on recense plus de 1 000 espèces de plantes sur l’île de La Réunion. Les différentes migrations y ont largement contribué au fil des siècles.
La réserve naturelle de Saint-Philippe Mare-Longue est l’une des dernières forêts primaires mégathermes hygrophiles de basse altitude de l’archipel des Mascareignes.



La Réunion est une des seules îles de la région dont les premiers habitants aient été des Européens. En effet, l’île était totalement inhabitée avant d’être découverte par des navires européens en route vers les Indes. Si l’on date sa découverte à 1500, il faut savoir que des explorateurs arabes semblent l’avoir déjà repérée avant.
Un navigateur portugais, Diogo Dias, y aurait débarqué en juillet 1500. Un autre navigateur portugais, Pedro de Mascarenhas y débarque le 9 février 1512 ou 1513, jour de la Sainte-Apolline, alors qu’il est sur la route de Goa. L’île apparaît ensuite sur des cartes portugaises sous le nom de Santa Apolonia. Vers 1520, La Réunion, l'île Maurice et Rodrigues sont appelées archipel des Mascareignes, du nom de Mascarenhas. Aujourd’hui, ces trois îles sont couramment appelées les Mascareignes.
Au début du XVIIe siècle, l’île est une escale sur la route des Indes pour les bateaux anglais et néerlandais. Le 23 mars 1613, l’amiral néerlandais Pieter Willemsz Verhoeff (Pierre-Guillaume Veruff), de retour de Java, fait escale à La Réunion et baptise l’île encore inhabitée England's forest.
Les Français y ont ensuite débarqué pour en prendre possession au nom du roi en 1642 et l’ont baptisée île Bourbon, du nom de la famille royale. En 1646, douze mutins chassés de Madagascar sont abandonnés à La Réunion.
C'est en 1665 qu'arrivent les vingt premiers colons de l'île de Bourbon. Cinq navires composaient l’escadre commandée par M. Véron : « l’Aigle blanc », « la Vierge », le « Bon port », « le Saint-Paul » et « le Taureau ». Le navire amiral battait pavillon de la Compagnie des Indes Orientales. La Loire charriait encore des glaçons quand la flotte quitta le quai de la Fosse à Nantes dans les premiers jours de février 1665. Prenant la direction des ports et des établissements de la côte de Malabar et du golfe de Bengale, elle est arrivée à l’île de Bourbon le 9 juillet 1665. La traversée fut marquée par une tragédie, qui fit douze victimes, lors de l’escale au Cap Vert le jeudi Saint 4 mars 1665 . Le 11 avril suivant, ayant rendu à ses morts un dernier hommage, la flotte remit à la voile. « Elle continua son voyage sans accident », note le chroniqueur Rennefort.
Parmi les vingt colons venus de France, on note la présence d'Hervé Dannemont (devenu Dennemont), né le 17 décembre 1635 à Brix (Manche), fils de Jacques Dannemont, maître verrier et de Marie Lecarpentier. Il a épousé vers 1668 à Saint-Paul, Léonarde Pillé, originaire de Granville. Hervé Dennemont serait décédé le 16 novembre 1678. Les Dannemont de Normandie sont représentés, aujourd'hui, par une trentaine de familles sur l'île de la Réunion. On les trouve également à l'île Maurice mais aussi à Madagascar... En Normandie, la famille s'est éteinte au XVIIIe siècle, le nom ayant muté en Dalmont. (Sa descendance est bien connue grâce à Camille Ricquebourg, auteur du dictionnaire généalogique des familles de Bourbon).
Françoise Chatelain de Cressy est arrivée pendant cette période et est à l’origine de plusieurs familles connues de Bourbon.
À partir de 1715, l’île connaît un important essor économique avec le développement de la culture et de l’exportation du café. Cette culture, malheureusement, a été à l’origine du développement considérable de l’esclavage dans la colonie. Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais, gouverneur de l’île de 1735 à 1745, a apporté une dimension stratégique au développement de l’île, devenue pourvoyeuse en vivres de l’île de France (aujourd’hui île Maurice) et de la flotte française engagée dans la guerre franco-anglaise des Indes. Citons également le rôle de l’intendant Pierre Poivre, qui a considérablement enrichi la flore locale et diversifié les ressources agricoles par l'introduction de très nombreuses espèces tropicales, et notamment le girofle et la noix de muscade dont le commerce fut florissant au XVIIIe et début du XIXe siècle.


 




 




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Le Japon

16/04/2009 16:40

Le Japon



Le Japon est un pays insulaire de l’Est de l’Asie. C'est actuellement le dernier empire au monde.
Le nom 日本 veut dire « origine du soleil ». En effet, signifie soleil et signifie origine ou racine. On peut donc donner comme signification à ce nom « le pays du soleil levant ».

La légende rapporte que le Japon fut fondé au VIIe siècle av. J.-C. par l’empereur Jimmu. Le système d’écriture chinois, ainsi que le bouddhisme furent introduits durant les Ve et VIe siècles par les moines bouddhistes chinois et coréens, initiant une longue période d’influence culturelle chinoise. Les empereurs étaient les dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir était le plus souvent tenu par les puissants nobles de la Cour, régents ou shoguns (général en chef des armées).

À partir du XVIe siècle, des commerçants venus du Portugal, d’Espagne, des Pays-Bas et d’Angleterre débarquèrent au Japon avec des missionnaires chrétiens. Pendant la première partie du XVIIe siècle, le shogunat craignit que ces missionnaires fussent la source de périls analogues à ceux que subirent ses voisins (telles les prémices d’une conquête militaire par les puissances européennes ou un anéantissement total[4]) et la religion chrétienne fut formellement interdite en 1635 sous peine de mort accompagnée de torture. Puis, en 1639, le Japon cessa toute relation avec l’étranger, à l’exception de certains contacts restreints avec des marchands chinois et néerlandais à Nagasaki (長崎), précisément sur l’île de Dejima (出島).
Cet isolement volontaire de deux siècles dura jusqu’à ce que les États-Unis, avec le commodore Matthew Perry, forcent le Japon à s’ouvrir à l’Occident par la politique de la canonnière en signant la convention de Kanagawa en 1854 après le pilonnage des ports japonais.
En seulement quelques années, les contacts intensifs avec l’Occident transformèrent profondément la société japonaise. Le shogun fut forcé de démissionner et l’empereur fut réinvesti du pouvoir.
La restauration Meiji de 1868 mit en œuvre de nombreuses réformes. Le système de type féodal et l’ordre des samouraïs furent officiellement abolis et de nombreuses institutions occidentales furent adoptées (les préfectures furent mises en place). De nouveaux systèmes juridiques et de gouvernement ainsi que d’importantes réformes économiques, sociales et militaires transformèrent le Japon en une puissance régionale. Ces mutations donnèrent naissance à une forte ambition qui se transforma en guerre contre la Chine (1895) et contre la Russie (1905), dans laquelle le Japon gagna la Corée, Taïwan et d’autres territoires.
L’expansionnisme militaire du Japon avait débuté dès le début du XXe siècle avec l’annexion de la Corée en 1910. Il prit de l’ampleur au cours de l’ère Shōwa avec l’invasion de la Mandchourie en 1931 puis des provinces du nord de la Chine. En 1937, l’empire se lança dans une invasion de la Chine qui débuta avec le bombardement stratégique de Shanghai et de Canton, ce qui entraîna une résolution de blâme de la Société des nations à l’encontre du Japon mais surtout un écrasement des forces du Guomindang. Plus de deux cent mille civils chinois furent exterminés lors du massacre de Nankin (Nanjing) par l’armée impériale japonaise.
L’attaque de Pearl Harbor dans l’archipel d’Hawaii en 1941, visant à détruire une partie de la flotte de guerre américaine, engagea l’empire dans la Seconde Guerre mondiale au côté de l’Axe. Le Japon agrandit dès lors encore son emprise jusqu’à occuper la Birmanie, la Thaïlande, Hong Kong, Singapour, l’Indonésie, la Nouvelle-Guinée et l’essentiel des îles du Pacifique. Ce gigantesque empire militaire, appelé officiellement Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale, était destiné à servir de réservoir de matières premières. L’occupation de ces territoires fut marquée par d’innombrables exactions à l’encontre des populations d’Extrême-Orient, crimes pour lesquels les pays voisins du Japon demandent toujours des excuses ou des réparations aujourd’hui.
L’empereur Shōwa procéda finalement à la reddition de l’empire du Japon le 14 août 1945 après les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki et l’invasion soviétique du Manzhouguo. Le traité de paix avec la Russie est toujours en négociation, en règlement du problème des îles Kouriles du sud, occupées par cette dernière depuis la fin du conflit.
Le Japon, dont plusieurs des villes majeures ont été dévastées par les bombardements, est occupé par les troupes du Commandant suprême des forces alliées, MacArthur. Celui-ci met en place le tribunal de Tōkyō pour juger quelques-uns des dirigeants politiques et militaires de l’empire mais exonère tous les membres de la famille impériale ainsi que les membres des unités de recherche bactériologiques.
Confiné à l’archipel, le pays demeura sous la tutelle des États-Unis jusqu’en 1951 (traité de San Francisco). Ceux-ci imposèrent une nouvelle constitution, plus démocratique, et fournirent une aide financière qui encouragea le renouveau du Japon. L’économie se rétablit ainsi rapidement et permit le retour de la prospérité dans l’archipel dont les jeux Olympiques de Tōkyō et le lancement du Shinkansen en 1964 furent les symboles.
Depuis les années 1950 jusqu’aux années 1980, le Japon connaît une apogée culturelle et économique et une formidable croissance. Toutefois, ce « miracle économique » prend fin au début des années 1990, date à laquelle la bulle spéculative japonaise éclate.
Actuellement, bien que sa part soit relativement faible dans les finances de l’État, le Japon occupe, en matière de budget militaire, la cinquième place dans le monde en chiffres absolus, mais l’importance de ce budget ne fait pas pour autant du Japon une grande puissance militaire. La constitution japonaise interdit en effet le maintien d’une armée, le droit de belligérance et le lancement de toute opération militaire en dehors de ses frontières autre que dans le cadre de l’autodéfense. La « force d’autodéfense » japonaise est un corps militaire professionnel disposant de moyens techniques avancés.
Avec la guerre en Irak en 2003, la constitution a été aménagée pour pouvoir déployer des troupes hors de son territoire dans le cadre d’opérations à caractère non strictement militaire (reconstruction, aide humanitaire…). De la sorte, le Japon espère acquérir un rôle diplomatique plus en rapport avec sa puissance économique.

Le Japon est un archipel de plus de trois mille kilomètres de long, s’étalant de la Russie (îles Kouriles) au nord à Taïwan au sud, le long de la côte orientale de l’Asie. Quatre îles principales sur les 4 000 de l'arc insulaire représentent 95 % du territoire[5] : du nord au sud, Hokkaidō (79 000 km2), historiquement peuplée par les Aïnous, Honshū (227 000 km2) la plus grande et la plus peuplée avec 105 millions d’habitants, Shikoku (18 000 km2), l’île de la mer intérieure et Kyūshū (36 000 km2), en face de la Corée du Sud.

En outre, l’archipel comporte environ trois mille autres îles, plus petites (notamment dans la préfecture d’Okinawa). Naha, sur l’île d’Okinawa dans l’archipel des Ryūkyū (Ryūkyū rettō en japonais), est située à plus de six cents kilomètres au sud-ouest de Kyūshū. Au sud de Tōkyō, l’archipel des Nanpō s’étire sur plus de mille kilomètres jusqu’à Iwo Jima. Au nord, Sakhaline (Karafuto en japonais) et les îles Kouriles (Chishima rettō, qui s’étendent à plus de mille deux cents kilomètres au nord-est de Hokkaidō), annexées par la Russie quelques jours après la défaite du Japon face aux États-Unis en août 1945, sont parfois considérées comme les points extrêmes de l’archipel.Le Japon est scindé, de façon géographique et non pas politique, en huit régions (voire neuf, selon qu’Okinawa est inclus ou non dans le Kyūshū) qui sont du Nord au Sud : Hokkaidō, Tōhoku, Kantō, Chūbu, Kansai (couramment appelé Kinki), Chūgoku, Shikoku, Kyūshū et Okinawa.

Les montagnes occupent 71 % du territoire, les piémonts 4 %, les plaines hautes 12 % et les plaines basses 13 %. Seulement un peu plus du cinquième du territoire est habitable (80 500 km2), et la plus grande plaine de l'archipel, celle du Kantō, n'atteint pas 15 000 km2[5]. Le massif montagneux des Alpes japonaises s'étire du Nord au Sud sur plus de mille huit cents kilomètres, le long des quatre îles principales. Le point culminant du Japon est le célèbre mont Fuji[9] atteignant 3 776 m d’altitude. Il s’agit d’un relief volcanique, toujours actif, mais peu menaçant.
La rareté des plaines (excepté près des littoraux), très peuplées (plus de huit cents habitants par kilomètre carré sur la côte est de Honshū), oblige l’exploitation des collines et des montagnes avec le système des cultures en plateaux (les versants sont recouverts de bassins successifs de taille décroissante avec la hauteur, permettant la culture du riz, du soja, etc.). Si les côtes du Japon sont longues (33 000 km) et d'une grande variété, les fleuves sont courts, pentus et violents, et se prêtent peu à la navigation[5].
Le Japon exprime avant tout par sa géographie le contraste le plus remarquable qui soit au monde entre un milieu éminemment ingrat qui n’offre à ses habitants qu’une superficie cultivable inférieure à soixante-dix-huit mille kilomètres carrés (moins de 24 % de la superficie totale) et la présence de cent vingt-sept millions d’habitants (chiffre de 2007).

Comme le Japon est situé dans une zone de subduction de 4 plaques tectoniques(Pacifique, Atlantique, des Philippines et Eurasiatique), de nombreux volcans, comme le mont Unzen, sur l’île de Kyūshū, sont actifs.
Des milliers de secousses telluriques d’intensité variable (de 4 à 7,3 sur l’échelle de Richter) sont ressenties dans le Japon tout entier chaque année. Par ailleurs, les puissants et ravageurs tremblements du plancher sous-marin génèrent des raz-de-marée appelés tsunamis.
Le séisme de Kōbe en 1995 fit 6 437 morts et 43 792 blessés. Celui du Kantō en 1923 fit lui plus de cent mille morts, occasionnant la destruction par incendie de la plupart des maisons en bois. Le Japon enregistre chaque année environ 20 % des séismes les plus violents dans le monde.
Les sources naturelles d’eau chaude (appelées onsen) sont nombreuses et très populaires. Elles ont souvent été aménagées en bains publics, hôtels ou stations thermales pour les séjours de villégiature et retraites de santé. On peut par exemple s’y baigner dans des « baignoires » naturelles de 40 à 65 °C.

L’archipel est très étiré sur l’axe Nord-Sud de la latitude de Québec à celle de Cuba, le Japon possède une gamme climatique étendue. L'île de Hokkaidō connaît un climat tempéré, avec des étés doux et des hivers froids avec de fortes chutes de neige qui tiennent au sol durant plusieurs mois. À l'inverse, le climat des îles Ryukyu est de type subtropical, sans gel ni neige, avec des températures minimales hivernales supérieures à 16 °C. Tōkyō, Nagoya, Kyōto, Ōsaka et Kōbe, au centre et à l’ouest de la plus grande île (Honshū), ont un climat de type subtropical humide caractérisé par des hivers relativement doux, avec peu ou pas de neige, et des étés chauds et humides, avec une saison des pluies (tsuyu) de début juin à mi-juillet. Le climat de Fukuoka (Hakata), sur l’île de Kyūshū, est relativement tempéré avec des hivers doux et un été court, alors que celui d’Okinawa est quasi-tropical.
L'archipel japonais connaît une alternance des vents et des courants marins qui influent sur son climat. En hiver, les vents sibériens déferlent sur la mer du Japon et provoquent d'énormes chutes de neige sur la côté occidentale de l'archipel. À l'inverse, la côte orientale est protégée par la chaîne des Alpes japonaises et connaît des hivers secs et ensoleillés, avec des températures tiédies par l'effet du courant chaud Kuro-shio au Sud-Est. En été, le courant froid Oya-shio abaisse les températures sur les côtes du Nord-Ouest.
L’archipel japonais est touché par les tempêtes tropicales et les cyclones (appelés typhons), surtout entre juin et octobre. En 2004, dix cyclones se sont abattus sur le Japon, parmi lesquels Meari qui a fait vingt-deux morts et six disparus. Le bilan matériel de la saison 2004 est catastrophique : au moins 155 milliards de yens (1,4 milliard de dollars américains ou 1 milliard d’euros) de dégâts. Les typhons les plus violents du XXe siècle au Japon ont dévasté Muroto en 1934 (trois mille morts) et la baie d’Ise en 1959 (cinq mille morts).

La culture japonaise est influencée par celle de la Chine et celle de la Corée (bien que ceci ne soit pas toujours complètement admis). Mais elle en est aussi distincte. Les influences culturelles étrangères se sont historiquement effectuées via la Corée du fait de leur proximité géographique. L’arrivée des Portugais et plus tard des Américains a quelque peu modifié ce système.


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Bon Jeudi à tous

16/04/2009 10:36

Bon Jeudi à tous



Culture Générale

Le jeudi est le quatrième jour de la semaine chrétienne. Il est le cinquième de la semaine juive et le sixième de la semaine musulman. Le mot jeudi est issu du latin Jovis dies, signifiant « jour de Jupiter », à savoir du dieu Jupiter.
Le Jeudi noir (24 octobre 1929) marque le début de la grande dépression aux États-Unis d'Amérique. C'est une crise économique qui s'étendra progressivement au reste du monde.
  • Jusqu'en 1972 (arrêté du 12 mai 1972 avec mise en application en septembre 1972)[1], en France, le jeudi était le jour de repos (et de catéchisme) dans la scolarité enfantine, alors que le mercredi était travaillé. C'est l'abandon progressif du samedi après-midi travaillé qui a encouragé le rééquilibrage de la semaine en passant le jour de repos du jeudi au mercredi.
  • « La semaine des quatre jeudis » est une expression familière désignant une semaine idéale mais imaginaire. Avec quatre jeudis (non travaillés) et un dimanche, il ne resterait que deux jours d'école. Avant la généralisation de l'arrêt scolaire le samedi, le repos hebdomadaire était passé au mercredi mais l'expression est restée inchangée. Elle est généralement employée pour désigner un événement qui n'aura jamais lieu.
Au Canada et au Québec, l'expression d'une « semaine des quatre jeudis » désigne aussi un temps qui n'arrivera jamais, mais elle touche plus particulièrement les travailleurs, car c'est normalement le jeudi que la paie des travailleurs leur est versée ou déposée. Le jeudi n'a jamais représenté une journée de repos pour les écoliers, la semaine scolaire étant toujours basée sur le lundi-vendredi, et gardant les samedi et dimanche comme jours de repos.


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