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L'Absinthe
07/09/2009 10:04
L'absinthe (Artemisia absinthium L.) aussi nommée grande absinthe en opposition avec la petite absinthe (Artemisia Pontica) est une plante de la famille des Astéracées. Cet article ne traitant que cette plante, se référer à Spiritueux aux plantes d'absinthe pour la liqueur. Noms communs : absin, aluyne, aloïne, armoise, herbe sainte, herbe aux vers, menu alvine. Plante vivace, herbacée, pouvant mesurer jusqu'à 1 mètre. Plante recouverte de poils soyeux blancs argentés et de nombreuses glandes oléifères. La tige est de couleur vert argent, droite, cannelée, ramifiée et très feuillée. Les feuilles sont alternes, gris verdâtre sur le dessus et presque blanches et soyeuses sur le dessous. Les feuilles basiliaires mesurent jusqu'à 25 centimètres de long et sont longuement pétiolées. Les feuilles caulinaires sont brièvement pétiolées, moins divisées. Les feuilles au sommet peuvent même être simples et sessiles (sans pétiole). La floraison a lieu de juillet à septembre. Les fleurs sont jaunes, tubulaires, réunies en capitules (Composée) globuleux, penchés, à leur tour réunis en panicules feuillés et ramifiés. La plante possède un rhizome dur.

Originaire des régions continentales à climat tempéré d'Europe, d'Asie et d'Afrique du Nord. Naturalisée par ailleurs. Elle y pousse sur les terrains incultes et arides, sur les pentes rocheuses, au bord des chemins et des champs. Peut facilement être cultivée dans un terrain sec et pauvre. À mettre en exposition chaude sur sols fertiles, et semi-lourds. Elle préfère les sols calcaires et riches en azote. Se reproduit par éclat des vieux pieds à l'automne ou au printemps, éventuellement par semis en mars avril. Utilisée comme vermifuge, dans les maladies de l'estomac, pour provoquer les règles, dans le combat contre la paresse, contre le mal de mer et ses nausées, cette plante peut être utilisée en infusion avec du vin, de la bière en poudre ainsi qu'en décoction. En usage externe, on recourt à un cataplasme chaud, mais également à la décoction.
- L'absinthe était la plante d'Artémis, déesse grecque responsable des morts violentes. Dans l'Antiquité gréco-romaine, on l'utilisa en infusion comme antidote du poison (ciguë) ou pour ses vertus abortives. Au XVIIe siècle, l'absinthe servait d'insecticide.
- L'absinthe est surtout connue pour avoir été l'ingrédient de base d'une boisson populaire au XIXe siècle. Rimbaud et Verlaine étaient des buveurs d'absinthe. Interdite dans de nombreux pays depuis le début du XXe siècle, elle est de nouveau autorisée dans certains pays depuis quelques années.
- Vin d'absinthe
- En Afrique du Nord, où elles sont appelées chiba (et non pas chih (artemisia herba-alba) qui est une autre plante qui pousse surtout dans les plaines désertique de la région orientale marocaine et est utilisable en médecine populaire en infusion ou en décoction pour traiter les spasmes abdominaux), les feuilles d'absinthe sont parfois ajoutées au thé à la menthe classique (en petite quantité, le goût étant très fort) soit pour leur goût particulier et très apprécié, soit pour pallier la rareté de la menthe en hiver, soit tout simplement pour réchauffer le corps.
- En bouquet sec, l'absinthe éloigne les insectes.

Utilisation:
- Préparation :
- Séchage rapide à l'ombre, ou par chaleur artificielle, au four de 35° à 40 °C au maximum ou au micro-onde.
- Infusion : mettre 5 gr de sommités fleuries séchées par litre d'eau bouillante, prendre une petite tasse 2 à 3 fois par jour.
- Macération : on peut obtenir du vin ou de la liqueur. Pour le ratafia il faut laisser macérer 15 jours dans 1 litre d'eau de vie à 60° le mélange de 40gr de feuilles d'absinthe, 20 gr de baie de genièvre, 5 gr de cannelle et 1 gr de tige fraîche d'angélique. Après avoir filtré on ajoute le mélange de 1/3 l d'eau 15 gr d'eau de fleur d'oranger et 250 gr de sucre
- Poudre : L'herbe ainsi employée peut servir de vermifuge : la dose pour une potion est alors de 2 à 3 grammes.
- Teinture (également vendue en pharmacie) : 10 à 30 gouttes dans 100 ml d'eau, prendre 2 à 3 fois par jour, 3 minutes avant le repas (comme tonique) ; 20 à 60 gouttes 3 fois par jour dans 50 ml d'eau (pour la bile).

- Précautions d'emploi :
- La plante possède des substances actives dangereuses.
- L'utilisation de la drogue doit être limitée.
- Ne pas administrer aux femmes enceintes.
Indiquée en cas d'insuffisance de suc gastrique, active la circulation sanguine dans les régions du bassin ( emménagogue), l'excrétion biliaire, et agit comme désinfectant. Les spiritueux aux plantes d'absinthe sont un ensemble de spiritueux, couramment appelés simplement « absinthe », « fée verte » ou encore « la bleue.L'origine précise de l'absinthe est incertaine. En Égypte ancienne, l'usage médical d'extraits d'absinthe est mentionné dans le Papyrus Ebers (entre -1500 et -1600). Pythagore et Hippocrate (460-377 av. J.-C.) parlent d'alcool d'absinthe et de son action sur la santé, son effet aphrodisiaque et sa stimulation de la création. Les Grecs anciens consommaient également du vin aux extraits d'absinthe, absinthites oinosCe n'est que vers la fin du XVIIIe siècle que l'on retrouve la première trace attestée d'absinthe distillée contenant de l'anis vert et du fenouil. La légende veut que ce soit le docteur Pierre Ordinaire qui ait inventé la recette vers 1792. Les travaux de Marie-Claude Delahaye et de Benoît Noël ont montré qu'il n'en était rien et que cette recette était celle d'une rebouteuse suisse : Henriette Henriod pour M.C. Delahaye ou Suzanne-Marguerite Henriod pour B. Noël. Celle-ci avait mis au point la première recette d'absinthe, qui était un breuvage médicinal. Cette question ne semble toutefois pas définitivement tranchée.Quoi qu'il en soit Daniel Henri Dubied acquiert la recette auprès de la mère Henriod en 1797et ouvre, avec son gendre Henri Louis Pernod, la première distillerie d'absinthe à Couvet en Suisse. On trouve dans le livre de raison de ce dernier la première recette d'absinthe apéritive, datée de 1797. Ils fondent en 1798 la première distillerie, la maison Dubied Père & Fils. En 1805, Henri Louis Pernod prend ses distances avec son beau-père et monte sa propre distillerie à Pontarlier : Pernod Fils qui deviendra la première marque de spiritueux français .Pendant une trentaine d'années l'absinthe reste une boisson régionale essentiellement consommée dans la région de Pontarlier. En 1830, les soldats français colonisent l' Algérie et les officiers leur recommandent de diluer quelques gouttes d'absinthe dans l'eau pour faire passer les désagréments de la dysenterie. Les soldats, à leur retour en France, popularisent cette boisson à travers tout le pays. Relativement chère au début des années 1850, elle est surtout consommée par la bourgeoisie. Puis, sa popularité ne cesse de grandir puisqu'en 1870, début de la guerre franco-prussienne, l'absinthe représente 90% des apéritifs consommés en France. La production d'absinthe augmente, entraînant une diminution des prix et une popularité grandissante.
La période de 1880 à 1914, début de la première guerre mondiale, marque une explosion de la production et une chute drastique des prix. La production française passe de 700 000 litres en 1874 à 36 000 000 de litres en 1910 . Des absinthes de mauvaise qualité, surnommées "sulfates de zinc" en raison de la coloration obtenue grâce à ce composé chimique, prolifèrent . Un verre d'absinthe est alors moins cher qu'un verre de vin.Le 11 août 1901, l'usine Pernod à Pontarlier prend feu et un employé de l'usine prend l'initiative de vider les cuves d'absinthe dans le Doubs, afin d'éviter qu'elles n'explosent. On raconte que les soldats en garnison à Pontarlier remplissaient leur casque de ce breuvage. Le lendemain, on en retrouvait des traces, à la source de la Loue. Cet incendie a permis de découvrir l'origine de la rivière de la Loue, tout en constituant la première coloration de l'histoire de l'hydrologie.

Cette fée verte connut un vif succès au XIXe siècle, mais elle fut accusée de provoquer de graves intoxications (contenant entre autres du méthanol, un alcool neurotoxique) , décrites notamment par Émile Zola dans L'Assommoir et ayant sans doute provoqué la folie de certains artistes de l'époque ( Baudelaire, Van Gogh...) [réf. nécessaire]. Elle est également connue pour son effet aborti on. Dès 1875, les ligues antialcooliques, les syndicats, l'Église catholique, les médecins, la presse, se mobilisent contre « l'absinthe qui rend fou » . En 1906, la ligue nationale française antialcoolique recueille 400 000 signatures dans une pétition . En 1907, une grande manifestation a lieu à Paris rassemblant les viticulteurs et les ligues anti-alcooliques. Leur mot d'ordre : « Tous pour le vin, contre l'absinthe ». En 1908, le groupe antialcoolique qui s'est constitué au Sénat veut faire voter trois mesures :
- interdiction de l'absinthe
- limitation du nombre des débits de boissons
- suppression du privilège des bouilleurs de cru
Ceci conduisit à son interdiction dans de nombreux pays, (en France à partir du 16 mars 1915, en Suisse du 7 octobre 1910 au 1er mars 2005) car les ligues de vertus disaient d'elle « qu'elle rend fou et criminel, fait de l'homme une bête et menace l'avenir de notre temps ». En réalité, il est clairement dit dans le projet d'interdiction de l'absinthe en France que la boisson est interdite pour lutter contre l'alcoolisme. Extrait : « À diverses reprises, l'Académie de médecine a signalé le grand intérêt que présente, au point de vue de la santé publique et de l'avenir même de la race, l'organisation en France d'une lutte active contre l'alcoolisme. De son côté, l'Académie des sciences a, au cours d'une de ses récentes séances, apporté à ces vues l'appui de sa haute autorité en émettant un vœu pressant en faveur de l'adoption prochaine de diverses mesures propres à enrayer le fléau. Il a paru au gouvernement que le moment était venu d'entrer résolument dans la voie qui lui était ainsi tracée et qu'il convenait notamment de réaliser, dès à présent, une des mesures qui de tout temps ont été considérées, à juste titre, comme pouvant le plus aisément contribuer pour une large part à la restriction du mal : mettre un terme à toute consommation de l'absinthe et des liqueurs similaires. » Après l'interdiction, les anciennes marques d'absinthes se reconvertissent dans des anisés sans sucre qui se préparent comme l'absinthe. En 1932, Paul Ricard invente le Pastis qui est le premier anisé à connaître un succès presque équivalent à celui de l'absinthe. Le 2 novembre 1988, un décret, signé par Michel Rocard, autorise et règlemente la présence de thuyone (principale molécule de l'huile essentielle d'absinthe, présente dans la grande et la petite absinthe) dans les boissons et l'alimentation, ce qui permet techniquement de produire à nouveau de l'absinthe en France. En 1999, la première absinthe française depuis 1915 est produite : la Versinthe verte, qui contient de la grande absinthe. Son apparition et son étiquetage (absinthe) met en évidence un hiatus entre le décret européen de 1988 et l'interdiction de l'absinthe en France de 1915 toujours en vigueur. Plutôt que d'abolir cette loi, le gouvernement pare au plus pressé en votant un aménagement du décret et en attribuant une nouvelle appellation légale à l'absinthe : « spiritueux aromatisé à la plante d'absinthe » et en complétant la règlementation européenne (35 mg/l de thuyone maximum) d'un taux de fenchone et de pinocamphone à ne pas dépasser (respectivement 5 mg/l et 10 mg/l). Depuis le 1er mars 2005, la distillation de l'absinthe est à nouveau autorisée en Suisse, afin de pouvoir demander une AOC et ainsi protéger l'appellation (à condition, entre autres, que la teneur en thuyone ne dépasse pas 35 mg/l). La liqueur d'absinthe, comme autrefois, titre entre 45° et 80°. Elle est produite notamment dans les distilleries de Fougerolles en Haute-Saône, à Pontarlier dans le Doubs, ville dont elle fit la richesse jusqu'à l'interdiction de 1915, et à Saumur par la distillerie Combier. On trouve aussi deux distilleries en Provence. Elle est notamment de nouveau fabriquée au Val-de-Travers (région de Suisse romande) berceau de l'absinthe, dans plus d'une douzaine de distilleries. La préparation de l'absinthe est qualifiée de rituel en raison des nombreux accessoires spécifiques nécessaire à son élaboration ainsi qu'à son aspect codifié. L'absinthe pure est tout d'abord versée dans un verre spécifique sur lequel on place une cuillère à absinthe. On place ensuite un demi-sucre ou un sucre sur la cuillère sur lequel on verse de l'eau glacée au goutte à goutte. Comme le pastis, l'absinthe se dilue dans trois à cinq fois son volume d'eau. La manière de préparer l'absinthe joue un rôle capital dans son goût final en permettant aux arômes de plantes de se libérer et de prendre de l'ampleur face aux autres arômes. Durant ce processus, les ingrédients non solubles dans l'eau (principalement ceux de l'anis vert ou étoilé, ainsi que le fenouil) forment des émulsions ; ce qui trouble l'absinthe. Avec l'accroissement de la popularité de la boisson au XIXe siècle, l'usage de la fontaine à absinthe se répandit. Cette fontaine particulière permet de verser l'eau au goutte à goutte sans avoir à le faire à la carafe, ainsi que de servir un grand nombre de verres à la fois.Traditionnellement, le sucre ne se brûle pas. Ce n'est qu'en 1990 dans les discothèques tchèques qu'un rituel où le sucre est brûlé est apparu, probablement pour attirer l'attention des clients sur cet apéritif Depuis le 1er mars 2005, il est possible de distiller de l'absinthe en Suisse tout à fait légalement, soit chez un distillateur « à façon » — il en existe 400 en Suisse —, soit en demandant une concession à la Régie fédérale des alcools, à Berne. Pour l'obtenir, il faut au moins distiller 500 litres d'alcool à 100% en volume (par année), soit près de 950 litres d'absinthe à 53% vol. La concession n'est pas facilement accordée, à moins d'entrer dans une coopérative de distillateurs qui louent ensemble un local pour y installer leurs alambics. Les périodes de distillation sont annoncées à l'inspecteur régional de la Régie fédérale des alcools qui déplombe l'alambic et replace une cordelette avec un plomb quand la distillation est terminée.Les achats d'alcool sont soumis à une taxe : environ 29 francs suisses (20 € environ) par litre d'alcool à 100% en volume. Le distillateur « à façon » doit remplir une « déclaration de distillation » dans laquelle il indique la quantité des matières première (alcool), la quantité des spiritueux produits (absinthe), et la quantité des flegmes (produits de tête et de queue de distillation). En Suisse, la personne qui distille et qui veut vendre son produit est soumise à l'auto-contrôle. Elle doit faire déterminer par un laboratoire spécialisé (Laboratoire cantonal à Neuchâtel), le taux de thuyone, de fenchone et le % en volume. L'analyse coûte 350 francs suisses (220 euros environ). À cela, il faut ajouter une patente cantonale pour la vente du produit, qui coûte une centaine de francs, plus 2% du chiffre d'affaire présumé. Pour vendre dans toute la Suisse, il faut débourser plus de 500 francs suisses (environ 320 euros), si les quantités vendues hors du canton de production dépassent les 400 litres par année.

La thuyone est un excitant. Une absinthe légale avec 20-25 mg de thuyone est déjà considérée excitante si l'on dépasse les usages prescrits pour un apéritif au Val-de-Travers, à savoir une ou deux absinthes bien tassées avec de l'eau glacée, et ensuite une « rincette », c'est-à-dire une absinthe légère avec beaucoup d'eau. Le nom de "Rincette" fut utilisé par la distillerie Kübler, de Môtiers/Val-de-Travers/Suisse, pour distiller une boisson apparentée à l'absinthe, du temps où celle-ci était encore interdite (avant le 1er mars 2005 en Suisse). La "Rincette" est encore distillée de nos jours, elle titre à 45 % vol. Les études contemporaines pour déterminer les effets de la thuyone sur le comportement (et aussi celles de la Rutgers University) montrent qu'il faudrait ingérer plusieurs litres d'absinthe pour parvenir à une dose toxique de thuyone. Les effets seraient alors bien sûr masqués par les effets toxiques de l'alcool seul, ainsi que du méthanol, neurotoxique. Il est également probable que les effets ressentis par certaines personnes soient dus à d'autres composants que la thuyone seule. La France limite la fenchone (principale molécule de l'huile essentielle du fenouil) dont le taux ne doit pas dépasser 5 mg/l, tandis que le taux de fenchone n'est pas limité en Suisse. Certaines absinthes du Val-de-Travers, dites « suisses » au XIXe siècle, ne peuvent pas être vendues en France pour cette raison : les graines de fenouil suisse contiennent beaucoup plus de fenchone que le fenouil du sud de la France, avec lesquelles sont produites les absinthes françaises.
Commentaire de salie001 (20/04/2020 13:16) :
J’ai fait un petit peu le tour de ton blog, il a l’air super intéressant.
Je vais m’y installer tranquillement. Je te félicite c’est bien d’avoir
fait ce blog
merci beaucoup
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La Gentiane jaune
07/09/2009 09:32
La gentiane jaune ( Gentiana lutea) encore appelée grande gentiane est une plante de la famille des Gentianacées. La gentiane jaune est aussi appelée gentiane officinale, jouvansanne, quinquina d'Europe, quinquina des pauvres, lève-toi-et-marche, jansonna et quinquina indigène.Grande herbe robuste et vivace, elle peut vivre 50 ans et met 10 ans pour fleurir la première fois. Les feuilles sont opposées et nervurées. Elles sont pétiolées à la base et sessiles embrassantes sur la tige. Les grandes fleurs jaunes sont serrées à la base des feuilles supérieures. La corolle est divisée en 5 à 9 lobes presque jusqu'à la base.Elle est parfois confondue avec le vératre blanc ou hellébore dont les fleurs sont blanches et les feuilles alternées alors que celles de la gentiane sont jaunes et face à face.Le rhizome et les racines sont utilisés en phytothérapie comme le laissent supposer ses nombreux noms vernaculaires. Mais la gentiane est surtout utilisée dans des apéritifs comme la liqueur de gentiane ou l' alcool de gentiane ( Suze, Salers, Avèze, etc.), Bière de Fleurac , et le Picon, auxquels elle apporte son amertume. Il faut attendre sept à dix ans avant de pouvoir les récolter. La récolte est réalisée essentiellement dans le Massif Central par les Gençanaïres . À l'aide d'une fourche spéciale appelée « fourche du diable », ils peuvent extraire plus de 200 kg de racines par jour. C'est un travail pénible qui s'effectue de mai à octobre.Ce sont près de 1 000 à 1 500 tonnes qui sont utilisées chaque année pour satisfaire les besoins de l'artisanat et l'industrie. En volume, la gentiane est une des trois premières plantes médicinales et aromatiques utilisées en France et ses applications sont nombreuses (pharmacie et médecine humaine et vétérinaire, boissons et spiritueux, cosmétique, fabrication d'arômes et d'extraits, gastronomie…)
La gentiane jaune est utilisée :
- comme tonique digestif,
- pour stimuler l'appétit,
- pour faciliter la digestion,
- comme roborant,
- pour traiter la dyspepsie atonique,
- pour traiter l'atonie gastro-intestinale,
- pour traiter la dyspepsie,
- comme anti-scrofuleux,
- pour diminuer la diarrhée,
- comme sialogogue,
- comme amer digestif,
- comme antiémétique,
- pour soigner la fatigue due aux maladies chroniques,
- pour soulager l'épuisement,
- pour traiter contre les vers, comme anthelminthique,
- comme antiseptique.
Dans les Pyrénées, elle s'hybride avec la gentiane de Burser (endémique) pour former la gentiane de Marcailhou. Dans les Alpes, d'autres hybrides sont observés également avec la gentiane pourpre, la gentiane ponctuée et la gentiane de Hongrie. Une association européenne, le Cercle Européen d'Etude des Gentianacées, regroupe l'ensemble des professionnels et des particuliers autour de la filière gentiane en France. Il existe également une revue éditée par cette association Liqueur de gentiane:La liqueur de gentiane est une boisson apéritive amère et alcoolisée fabriquée par macération et distillation de racines de gentiane jaune d' Auvergne ( gentiana lutea) qui lui confèrent son amertume bien spécifique. On retrouve cette plante en importantes quantités dans les ( monts du Cantal), entre le Puy Mary le Plomb du Cantal.Cette boisson semble avoir été inventé vers 1885 par Ambroise Labounoux et commercialisée comme apéritif par la Distillerie de la Salers. Elle répondait à la forte demande de quinquina, boisson amère à base de quinine, souvent bue avec une eau gazeuse, qui était très en vogue à cette époque, d'abord dans les colonies où les fièvres obligeaient à prendre un fébrifuge, puis dans les stations climatiques et thermales, nombreuse en Auvergne. Les liqueurs à 16 % et à 20 % sont habituellement consommées à l' apéritif . Elles se boivent pures sur glace, ou additionnées de crême de Cassis, de sirop de Violette, de jus d'orange et servent également pour apporter la note d'amertume "Bitter" dans de nombreux cocktails. La Salers à 25 % est plus élaborée. L'assemblage final, dans lequel on retrouve des notes d'agrumes, de fruits rouges, de cacao, est moins amer. Il est donc le moyen d'aborder plus facilement l'amertume de la Gentiane. Il sera par exemple plus volontiers consommée sur glace après le repas.La liqueur de gentiane sert aussi à composer d'autres apéritifs amers comme le Picon, la Suze, Byrrh, Dubonnet, Pikina, Saint-Raphaël, etc. Actuellement, elle sert aussi comme ingrédient pour la "Martiane" (bière à la gentiane) ou dans la confection de certains plats culinaires comme la "roulade de veau à la gentiane.
Gentiane Avèze:
Avec une formule mise au point en 1929 par un négociant riomois, Émile Refouvelet, elle a d'abord été commercialisée sous la marque Auvergne Avèze avec comme logo la bannière d'Auvergne dont elle a popularisé le dessin. Toujours produite à Riom-ès-Montagnes, elle bénéficie du label des "produits du Parc naturel régional des volcans d'Auvergne".
Gentiane Couderc:
Créée en 1908 et produite à Aurillac, l'apéritif Couderc gentiane de Louis Couderc a obtenu le label produit de montagne.
La Fourche du Diable:
Cette fouche d'origine jurassienne est aussi une liqueur de racines de gentiane d'Auvergne, elle est fabriquée par Desprat vins.
Gentiane Salers:
L'appellation figurant sur les étiquettes est « Salers Gentiane », mais la désignation courante est « la Salers ». La distillerie est située à Montaignac-Saint-Hippolyte (Corrèze). Son « produit phare » est la Gentiane Salers, dont l'ingrédient de base est la racine de gentiane. C'est dans les montagnes autour du village de Salers que la famille Labounoux s'approvisonnait, et c'est la raison pour laquelle cet apéritif a été baptisé Salers. Les racines utilisées aujourd'hui proviennent toujours d'Auvergne.
La Salers existe en trois titrages d'alcool :
- « bouchon jaune », à 16 % de volume d'alcool,
- « bouchon rouge », à 20 % de volume d'alcool,
- « bouchon vert », à 25 % de volume d'alcool.
La Distillerie de la Salers, fait maintenant partie du groupe familial Pagès-Védrenne dont le siège est au Puy-en-Velay.

Gentiane Suze:
Apéritif à la gentiane, titrant 35 à 37° et mis au point en 1885 par Félix Lebaupin, le chef du laboratoire que possédait Fernand Moureaux, propriétaire de la distillerie Rousseau & Laurent à Maisons-Alfort . Au cœur de la recette, tenue aujourd’hui toujours secrète, la gentiane ou “Reine d’or des neiges” qui pousse dans les montagnes d'Auvergne et du Jura Son nom, ce sera Suze, nom facile à prononcer et à retenir choisi par le même Henri Porte en 1898, diminutif de Suzanne Jaspart, la belle-sœur de Fernand Moureaux qui s’en faisait servir quand elle jouait sur les courts de tennis de Saint-Maur. “Comme d’habitude, servez une gentiane pour Suze” avait alors coutume de proposer au moment de l’apéritif Fernand Moureaux. L'affiche de lancement fut commandée à Benjamin Rabier, Cette marque, commercialisée d'abord sous l'appellation Gentiane Suze, et à partir de 1922 simplement Suze, a suscité une incroyable collection d'affiches et de documents publicitaires.
Commentaire de samantha009 (05/12/2012 16:18) :
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Commentaire de coeurdorizon (02/10/2013 10:00) :
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Commentaire de salie001 (20/04/2020 13:16) :
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pour le travail accompli bravo et bonne continuation. Amicalement
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La Liqueur de Chartreuse
06/09/2009 21:04
La chartreuse est une liqueur fabriquée par les moines chartreux dans les caves de Voiron en Isère, en bordure du Massif de la Chartreuse.

Le Monastère de la Grande Chartreuse
Le Monastère de la Grande-Chartreuse a été détruit par le feu et reconstruit 11 fois depuis sa fondation en 1084. Les Bâtiments actuels datent de 1676.
Selon la tradition, la chartreuse naît en 1605, quand les moines de la Chartreuse de Vauvert à Paris (à l'emplacement de l'actuel Jardin du Luxembourg) reçoivent du maréchal d'Estrées un mystérieux manuscrit avec la formule d'un Élixir de Longue Vie. Trop complexe, la recette n'est pas exploitée immédiatement, mais fait cependant l'objet de travaux menés par l'apothicaire de la Grande-Chartreuse, frère Jérôme Maubec. En 1737, le monastère de la Grande-Chartreuse, près de Grenoble, produit l'élixir dans sa pharmacie et commence à en faire commerce. Sa commercialisation se fait par un frère à dos de mulet et reste donc limitée aux proches villes de Grenoble et Chambéry, où il devient populaire. Cet élixir est toujours commercialisé de nos jours, sous le nom d'Élixir Végétal de la Grande Chartreuse.

Elixir végétal de Chartreuse
À partir de l'élixir, les chartreux développent rapidement un digestif au goût original. Mais il faut attendre 1764 pour que la chartreuse verte, élaborée à partir de la recette originale, soit commercialisée sous le nom de liqueur de santé. Poursuivis pendant la Révolution française, les moines sont dispersés en 1793. La distillation de la chartreuse s'interrompt alors, mais les chartreux réussissent à conserver la recette secrète : le manuscrit est emporté par un des pères et une copie est conservée par le moine autorisé à garder le monastère ; lors de son incarcération à Bordeaux, ce dernier remet sa copie à un confrère qui finit par la céder à un pharmacien de Grenoble, un certain Liotard. Afin de faire usage de la recette, ce dernier la soumet en 1810 au ministère de l'Intérieur de Napoléon Ier, lequel la lui renvoie avec la mention « refusé ». À la mort de Liotard, les documents reviennent au monastère de la Grande-Chartreuse, que les moines ont réintégré en 1816, et la distillation reprend. La chartreuse jaune, développée comme une version plus douce de la liqueur, est commercialisée pour la première fois en 1838. En 1860, une distillerie est bâtie à Fourvoirie, sur la commune de Saint-Laurent-du-Pont, afin de produire les chartreuses verte et jaune. Une Chartreuse Blanche est également proposée pendant un temps (43 ° de 1860 à 1880, puis 37 ° de 1886 à 1900).

"La Chartreuse Jaune"
De nouveau expulsés de France en 1903, les chartreux emportent avec eux la recette de la liqueur et installent leur nouvelle distillerie à Tarragone, en Espagne, où ils se sont implantés. La distillerie de chartreuse est construite dans la partie basse de la ville, sur la Plaça dels Infants, près du port et de la gare. Ils commercialisent leur liqueur sous le même nom, avec une étiquette identique, en ajoutant cependant la mention « liqueur fabriquée à Tarragone par les pères chartreux ». Leur liqueur se fait connaître en France sous le surnom de Tarragone.

Chartreuse la 9éme centenaire
Les biens français des chartreux sont confisqués par le gouvernement, lequel essaie de remettre en route la distillerie de Fourvoirie. Les liquoristes de la Compagnie Fermière de la Grande-Chartreuse sont chargés d'exploiter le nom « Chartreuse ». Malgré plusieurs tentatives, la recette ne parvient jamais à être imitée et l'entreprise se solde par un désastre financier. Dès 1927, la société de production est en faillite. Ses actions sont rachetées pour un prix dérisoire par des hommes d'affaires de la région de Voiron, lesquels les envoient en cadeau aux moines de Tarragone. Ceci leur permet de récupérer le nom commercial en France en 1929. Cependant, les chartreux ont réinstallé dès 1921, avec l'accord tacite du gouvernement, une distillerie à Marseille, où ils produisent leur liqueur sous le nom de Tarragone. Un glissement de terrain détruit la distillerie de Fourvoirie dans la nuit du 4 au 5 décembre 1935. Les caves n’ont que peu souffert et la liqueur qui vieillissait dans les foudres a pu être récupérée. Malgré la loi d'expulsion contre les moines, le gouvernement français affecte des ingénieurs de l'armée afin de la reconstruire à Voiron, près des caves et de l'entrepôt de distribution précédemment établi en 1860 par les moines, à 25 km du monastère. Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement lève l'ordre d'expulsion, rendant aux frères chartreux leur statut juridique de résidents français. Depuis 1989, date à laquelle la distillation a été arrêtée à Tarragone, la liqueur est exclusivement produite à Voiron.

Chartreuse 1605
Aujourd'hui, les liqueurs sont produites à Voiron en utilisant un mélange de plantes et d'herbes préparé par deux moines du monastère de la Grande-Chartreuse. La recette exacte de la chartreuse demeure secrète et n'est connue que des deux moines qui préparent le mélange végétal. La recette ne faisant pas l'objet d'un brevet, son secret n'expire pas et permet donc de préserver le monopole de l'ordre cartusien. Depuis 1970, la société Chartreuse Diffusion se charge du conditionnement, de la publicité et de la vente. La méthode de fabrication reste donc peu connue. Aucun additif artificiel n'entre dans la composition de la chartreuse. Les 130 plantes qui la composent sont d'abord mises à macérer dans un alcool de raisin puis distillées. Les alcoolats sont additionnées de miel distillé et de sirop de sucre. Les liqueurs vertes et jaunes sont ensuite vieillies longuement en foudres de chêne. Leur couleur respective est principalement due à la chlorophylle et au safran, qui sont leurs colorants naturels. Le chartreuse reste la liqueur traditionnelle de Tarragone et compose la boisson des fêtes patronales de Santa Tecla (nommée la mamadeta) : chartreuse verte, chartreuse jaune et granité. Depuis l'arrêt de sa production, la liqueur est devenue encore plus populaire à Tarragone et fait même l'objet de collections. La distillerie de Voiron est ouverte au public, de même que la cave à liqueurs attenante, la plus grande du monde (164 m) . D'autres boissons alcoolisées y sont fabriquées : le génépi, l'eau de noix, des liqueurs de fruits et de la liqueur de gentiane.

Les caves de la Grande Chartreuse à Voiron
Les principales liqueurs Chartreuse sont :
- LÉlixir végétal de la Grande-Chartreuse : élaboré selon la recette originale fournie en 1605, sa fabrication nécessite 130 plantes, pour un degré d'alcool de 71°. Il se consomme en grog, dans des infusions ou sur un morceau de sucre.
- La Chartreuse verte : sa couleur unique est due aux 130 plantes qui la composent (le pigment vert essentiel est la chlorophylle), et son degré d'alcool est de 55°. Elle se déguste en général glacée, en digestif ou en cocktails.
- La Chartreuse jaune : fabriquée avec les mêmes plantes que la Verte mais dans des proportions différentes, elle est plus douce et plus moelleuse et titre à 40° d'alcool. Le pigment naturel qui lui donne sa couleur est le safran.
- La Chartreuse jaune/verte de Tarragone : chartreuse élaboré à Tarragone en Espagne entre 1903 et 1989.
Les cuvées spéciales sont :
- La Chartreuse V.E.P. : lorsque la liqueur subit un vieillissement exceptionnellement prolongé, elle acquiert une saveur subtile et moelleuse qui lui confère cette appellation spéciale. Les deux versions obtenues, la Verte (54°) et la Jaune (42°), sont mises dans des bouteilles numérotées, copies conformes de celles de 1840, et leur bouchon est scellé à la cire. La Chartreuse V.E.P. est commercialisée depuis 1963. Trois essaies ont été fait en 1932, 1940, 1944, ces millésimes ont été édités à environ 800 exemplaires par année.
- La Chartreuse blanche : cuvée élaborée pendant les périodes 1860-1880 et 1886-1900. Il s'agit d'une chartreuse jaune avec moins d'herbes et dont on a supprimé l'étape de coloration. Cette liqueur était plus douce et moins onéreuse. Pendant la deuxième période son taux d'alcool passe de 43% à 37%.
- La Liqueur du 9e Centenaire : créée en 1984 pour commémorer les 900 ans de la fondation de la Grande Chartreuse (en 1084), cette boisson (47°) entièrement naturelle a les mêmes caractéristiques que la Verte, quoique plus douce. Elle est présentée dans une bouteille anniversaire numérotée de 70 cL, identique à celle utilisée au XIXe siècle.
- La Chartreuse 1605 : pour commémorer la remise du manuscrit de la recette par d'Estrée il y a 400 ans, les Chartreux font renaître une liqueur d'élixir (56°) plus proche de la première Chartreuse verte, avec un goût authentique plus impétueux.
- La Cuvée des MOF : cette cuvée de jaune (45%) est née en 2008 de la collaboration des pères chartreux avec les meilleurs ouvriers de France sommeliers.
- La Chartreuse jaune/verte Santa Tecla : depuis 1999, Chartreuse diffusion sort une édition spéciale en Septembre à l'occasion des fêtes de Santa Tecla à Tarragone.
- La Tarragone Jaune du siècle : il s'agit d'un assemblage de plusieurs millésimes de Chartreuse Tarragone: 1906, 1910, 1920, 1930, 1948, 1951, 1961, 1967, 1973, 1980. Cette cuvée limitée à 512 exemplaires a été réalisé par Olivier Poussier (meilleur sommelier du monde 2000) et les pères chartreux.
- Les Chartreuses épiscopales : il s'agit d'une chartreuse 2/3 de jaune 1/3 de verte. Première édition en 1990 et édité a 20 000 flacons. Deuxième édition en 1999: L'épiscopale du 3ème millénaire. Troisième édition en 2003 : une petite bouteille argentée est éditée à 5 000 exemplaires. L'épiscopale du Club des fous de Chartreuse est sortie en 2005 à 1 000 exemplaires et quelques jéroboams.
- l' Eau-de-vie : Elle a été fabriquée en 1941 à Aigues-vives et seulement commercialisée dans les années 1990.

Verre de Chartreuse
Commentaire de houda03 (16/09/2010 16:34) :
VOIX SUR IP Excellent travail.
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